Mon amour,
Avant celle ci, je t'ai écrit des lettres, des tonnes, jetées, déchirées, froissées, des lettres à l'opposé de nous tu vois puisque nous sommes retrouvés, réconcilier, défroissés de caresses.
Les mots ne sont jamais simples, ni dit, ni écrit, ni les mots d'amour, ni les autres. Ne croit pas, mon coeur, que parce que je sais les manier, ils me sont plus facile ... Non, chaque mot posé sur ce papier, chaque mot glissé à ton oreille est un courage en même temps qu'une nécéssité.
Comment y aurait il de la facilité à se montrer nue, à s'effeuiller au long de l'alphabet, à s'ouvrir, s'offrir et à souffrir au cours de ces mots mis bout "tabou".
Je sais qu'on t'a appris à te taire ; comme pour tant d'homme, la pudeur est la force et la dignité. Je sais qu'on t'a dressé pour souffrir seul. Tu sais, mon coeur, en même temps que je le regrette pour toi, je t'en suis reconnaissante, de ce que tu m'épargnes, de ce que je n'ai pas à savoir. Je ne sais pas me protéger de ce que je sais, je ne sais pas me protéger de la souffrance des autres. Je la prends à bras le corps, en plein coeur. Tu as appris toi, cela, tu me protèges de ta souffrance... Ce que tu ne sais peut être pas, c'est que ton silence te raconte.
J'entends tes soupirs, je vois tes regards qui se perdent, je sens dans chacune de mes cellules les tremblements de ta chair, ton corps me parle. Parfois il le fait clairement, et je n'ai besoin de rien d'autre pour comprendre ... Parfois il est obscur, souvent quand tu cherches à cacher, il te trahit. Tu m'envoies des signes emplis de
contradictions, voilà que je sais sans rien savoir, c'est ainsi que les mots nous manquent. Ton silence ne me protège plus de ta peine, ton corps me la crie et me déchire.
contradictions, voilà que je sais sans rien savoir, c'est ainsi que les mots nous manquent. Ton silence ne me protège plus de ta peine, ton corps me la crie et me déchire.
contradictions, voilà que je sais sans rien savoir, c'est ainsi que les mots nous manquent. Ton silence ne me protège plus de ta peine, ton corps me la crie et me déchire.
contradictions, voilà que je sais sans rien savoir, c'est ainsi que les mots nous manquent. Ton silence ne me protège plus de ta peine, ton corps me la crie et me déchire.
Tu vois, comme ces mots là, que je pose ici et maintenant sont difficiles, comme je les retiens et les pèse, que mes mots soient des pas vers toi et non des armes contre toi. C'est toujours un risque à prendre ... Prendre la parole... Moi je la prends pour te la donner...
Si tu dis quelques choses, tu demanderas peut être: " pourquoi comprendre?" Je me pose cette question là moi en tout cas ... Pour me rassurer bien sur, je suis honnête tu vois ... Pour mieux t'aimer aussi...
comment faire pour parler à un sourd?
comment faire pour parler à quelqu'un
qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre?
comment faire reconnaître l'identique à un aveugle?
comment faire comprendre au gens qui ne veulent pas comprendre...?
comment faire pour lui parler, à lui?
lui qui se ferme les yeux devant une réalité qu'il ne veut pas voir...
lui qui s'enferme dans des idées reçus sans jamais ouvrir sa pensé...
lui qui en fermant ses yeux ne voit pas le mal qu'il fait...
j'aimerai tant qu'il m'explique pourquoi!
chaque une de ses explications sont non fondées,
il ne sais même pas la valeur de ses mots, il ne les pèse pas...
et les mots parfois deviennent trop lourd...
envie de crier pour lui faire comprendre,
lui faire comprendre tout ce qu'il à perdu,
tout ce qu'il à perdu en restant sourd aveugle et faux...
les mots fusent mais sont à jamais gravé dans ma tête à la page de l'erreur,
il n'aurait jamais dû prononcer ces mots..
William
Instant précieux où la petite graine vient d'éclore,
Moment unique entre nouvelle vie et aurore,
Où nos coeurs amoureux viennent alors s'extasier,
Pour accueillir enfin ce petit nouveau-né.
Les portes s'ouvrent sur un monde d'amour,
L'accueil est doux, si fragile tout autour,
Mais ce souffle de vie d'une force inouïe,
Viendra surprendre alors les parents ébahis.
Leurs yeux émerveillés contemplent leur oeuvre,
Serait-ce cela qu'on appelle "Chef d'Oeuvre"
De leurs deux coeurs monte à l'unisson,
L'hymne à la vie pour leur cher nourrisson.
Enfin très fiers et le coeur au bord des larmes,
Ils en oublient les souffrances et les drames,
Devant ce petit être si pareil à eux-mêmes,
Instant magique, né du verbe *je t'aime*.
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